Parmi ses missions, l'ANSP est chargée de la veille des risques sanitaires menaçant les populations. Dans ce domaine, quelle sera votre politique de gestion des données, donc des mégadonnées ? Quelle est votre opinion de l'évolution de l'ANSP face à l'intelligence artificielle, qui pourrait permettre une gestion plus performante de la donnée ? Vous avez répondu partiellement à cette première question, mais nous pouvons y revenir.
Deuxième question, qui est le corollaire de la première : les syndicats de l'InVS viennent de m'alerter – et c'est aussi notre rôle de député que de relayer leurs inquiétudes – au sujet de la baisse potentielle de « 20 % des effectifs » de l'institut, et craignent que les moyens ne soient insuffisants pour accomplir ses missions.
Ma troisième question est elle aussi liée à la précédente : quel sera le lien entre les recherches de l'InVS et celles de l'INSERM ? De façon générale, en effet, l'INSERM recommande que, compte tenu de ses missions et de ses moyens, Santé publique France privilégie ses missions de base sans chercher à réaliser seule ou à coordonner des évaluations ambitieuses dont elle n'aurait pas les moyens.