Si vous prenez la tête de l'ANSP, madame Bonnet-Galzy, l'une de vos missions consistera à répondre aux menaces sanitaires via l'observatoire épidémiologique. Ces dernières semaines, des cas de dengue ont été signalés à La Réunion, et la saison chaude qui s'annonce est propice au développement des maladies vectorielles, puisque les moustiques se développent principalement à cette période. Étant donné le nombre élevé de cas, nous craignons l'irruption d'une épidémie de grande ampleur comme ce fut le cas, il y a quelques années, avec le chikungunya qui fit plus de trois cents victimes – une épidémie qui a marqué nos territoires, en particulier La Réunion. Les derniers cas de dengue ont été signalés dans le centre-ville de Saint-Paul qui, avec plus de 100 000 habitants, est l'une des premières villes de l'île. Que comptez-vous faire concrètement, suite à la baisse des emplois aidés, pour endiguer les épidémies régulières de maladies vectorielles dans les outre-mer en général et à La Réunion en particulier ?