En 2010, il a présidé l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Tout cela est difficile ; nous sommes gênés aux entournures.
Je pense qu'un tel accord doit être l'occasion de dénoncer tous ces problèmes de manière virulente, puissante, et c'est le rôle du Gouvernement. Monsieur le secrétaire d'État, à côté du multilatéralisme macronien, vous évoquiez la politique « multivectorielle » kazakhe ; mais il est indispensable de parler franchement à ce régime, qui est susceptible de s'améliorer. Le président a eu une telle longévité que, maintenant, il est probablement en fin de carrière ; je ne crois pas aux miracles, mais il semble possible d'obtenir quelques progrès.
Je terminerai en disant qu'il est difficile de parler du Kazakhstan sans évoquer le dopage, dans l'équipe Astana ou parmi les haltérophiles, certains d'entre eux s'étant récemment vu retirer leurs médailles olympiques. En tant qu'ancien président, sous une précédente législature, du groupe d'études Éthique et dopage dans le sport, je vous appelle à utiliser ce moment pour influer sur le cours des choses : dopons nos valeurs universalistes et humanistes, et essayons de pousser ce pays vers plus de démocratie ! Il y a un petit espoir.