Je ne peux que partager l'avis du rapporteur. Sur les sujets que nous évoquons, actuellement, rien n'est couvert par la loi. Le Conseil d'État l'a confirmé. Les trois risques qu'il a repérés ont été mentionnés. Mais il faut continuer la lecture : ces évolutions « ne semblent pas couvertes par l'interdit actuel […] la localisation du texte dans le code de la santé publique, au sein de la partie consacrée à la santé sexuelle et reproductive, aux droits de la femme et à la protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte, ainsi que les travaux préparatoires, laissent à penser qu'il n'a pas vocation à couvrir la recherche réalisée sur l'embryon animal. À cet égard, les sanctions prévues à l'article L. 2163-6 du code de la santé publique ne répriment que les recherches conduites sans se conformer aux prescriptions législatives et réglementaires sur l'embryon humain. »
La suppression de l'article 17 serait donc une erreur.