Je pense – et je cite là le professeur Israël Nisand – que réagir à une IMG est toujours difficile. Il faut s'attacher à la détresse des femmes car il est évident que, s'agissant d'une IMG, elles sont en détresse, mais la définition juridique des amendements qui nous sont proposés est trop floue pour ce qui concerne la détresse psychosociale, comme l'a rappelé le rapporteur.
Je voudrais citer ici Boris Cyrulnik, que j'ai eu la chance d'écouter encore ce samedi après-midi dans ma ville de Cogolin. Dans son rapport sur les 1 000 premiers jours, il nous exhorte à protéger collectivement les femmes en détresse pendant leur grossesse : il apporte une vision positive de la maternité, de la lutte contre le stress des femmes enceintes, notamment au travers des prises en charge par les équipes pluridisciplinaires spécialisées qui sont une richesse dans notre pays.