Bien évidemment, il faut tout faire pour protéger les femmes enceintes. Mais, en réalité, comme nous l'a rappelé M. le rapporteur, même si son raisonnement était quelque peu tautologique, les indications pour lesquelles il y a une IMG sont dans 23 % psychologiques et dans 7 % psychiatriques. Le rôle du législateur est d'être clair et de rétablir, comme l'a dit le rapporteur Touraine, le texte issu de la deuxième lecture. Monsieur le rapporteur, il ne faut pas être dans le déni de la réalité et je salue le Gouvernement qui, dans sa grande sagesse, permet à l'ensemble des groupes politiques de décider, en toute liberté, si on met ou non la loi en conformité avec la réalité.