Pour éviter cela, il faut organiser le retour des élus dans l'emploi, ce qui passe par la reconnaissance de compétences professionnelles et de qualifications. Contrairement à ce qui a été dit en commission, la reconnaissance de ces compétences par un certificat dédié permettrait de distendre ce lien de dépendance et de préparer la réinsertion professionnelle, tout en reconnaissant le caractère formateur du mandat d'élu. Néanmoins, nous avons retiré l'amendement que nous avions déposé sur ce point car le ministère nous a assurés qu'il allait creuser le sujet. Nous l'en remercions, et nous attendons qu'il tienne ses engagements pour que la formation ne soit plus la dernière roue du carrosse, que les élus soient mieux informés, que l'opposition soit mieux protégée par les préfectures et que des réflexions poussées sur l'effectivité du droit à la formation aboutissent à des propositions au moins aussi ambitieuses que les nôtres.