Il semble préférable de laisser les élus choisir les formations qu'ils estiment les plus pertinentes – c'est en tout cas la position de ces derniers et celle du Gouvernement. Vous le savez, les élus tiennent, de façon générale, à leur liberté de gestion, qui s'étend à celle du choix de leurs formations.
Pour ce qui est de la radicalisation, d'où qu'elle vienne, de nombreux dispositifs de formation des agents comme des élus sont mis en place, par exemple par le comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation, qui organise de nombreuses sessions d'information et de formation sur le sujet. De plus, certains organismes de formation, agréés par le ministre chargé des collectivités territoriales, délivrent des formations sur ce thème. J'ajoute que le répertoire national des formations liées à l'exercice du mandat, prévu par l'ordonnance, inclura notamment la question de la prévention de la radicalisation. Il me semble donc inutile de maintenir votre amendement, madame la députée.