Il vise à augmenter la valeur maximale du ticket restaurant, pour la faire passer de 11 euros à 15 euros, le coût d'une telle hausse étant partagé entre l'employeur et les salariés. Il s'agit d'une mesure de soutien à la relance du secteur de la restauration. Elle est aussi assez naturelle, puisque la part de couverture des tickets restaurant est de plus en plus faible dans le domaine de l'alimentation. En outre, elle complète le relèvement du plafond de paiement des tickets restaurant de 19 euros à 38 euros dans les lieux de restauration – et non dans les supermarchés –, décidé par le Gouvernement.
Si l'employeur ou les salariés ne souhaitent pas une telle hausse de la valeur du ticket restaurant, ils pourraient négocier une valeur inférieure. Ce serait en tout cas une bonne mesure de relance.