Monsieur le rapporteur général, vous avancez l'argument de la participation obligatoire du salarié qui serait induite par cette mesure, mais il ne tient pas. Augmenter ou non ce montant est une liberté qui est laissée à l'entreprise, ce n'est aucunement une obligation.
Par ailleurs, le salarié qui ne veut pas voir sa participation augmenter peut très bien ne pas demander autant de tickets restaurant que de jours de travail. L'argument que vous avancez, selon lequel cette mesure induirait automatiquement une participation supérieure obligatoire du salarié, ne tient donc pas, je le répète. Vous ne pouvez pas vous réfugier derrière, puisque le salarié a toute latitude pour ne pas demander de tickets restaurant ou en demander moins.
Monsieur le ministre délégué, vous évoquez l'argument du coût. Cela signifie qu'il s'agit véritablement d'une augmentation du pouvoir d'achat des salariés, qui profiterait également aux restaurants. Je ne comprends donc pas que la majorité ne se saisisse pas d'un tel sujet.