C'est un retour à la discussion concernant le rôle du secteur assurantiel pendant la crise… Nous sommes unanimes pour dire qu'il a été globalement décevant, notamment au cours des premiers mois : nous pouvions attendre un accompagnement bien supérieur de la part des assurances, envers les restaurateurs notamment ; au contraire, ceux-ci ont souvent reçu des avenants leur indiquant que les conditions de couverture des risques seraient plus restreintes.
J'ai toujours dit que la réponse à apporter n'était pas fiscale mais qu'il convenait d'inciter fortement le secteur à bien accompagner le financement de cette crise. Cela a été fait de plusieurs façons : participation au fonds de solidarité, investissements dans des fonds permettant aux entreprises de renforcer leurs fonds propres, remises commerciales. Pas plus tard qu'hier, un grand groupe français a fait un geste important de 300 millions d'euros en direction de 15 000 restaurateurs. Cela va malgré tout dans le bon sens, même nous pouvons convenir que, depuis le début de la crise, la réponse n'a pas été tout à fait à la hauteur. Cela dit, la réponse fiscale que vous proposez ne me paraît pas adaptée. Avis défavorable.