Il vise à rétablir le dispositif de suramortissement introduit, à l'initiative d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, par la loi du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, dite loi Macron. Avec le suramortissement, les entreprises peuvent amortir les biens à 140 % de leur valeur. Le dispositif a un effet puissant la première année du point de vue de la déductibilité des investissements.
Je sais bien que toutes les entreprises n'en auront pas besoin et qu'elles sont nombreuses à réaliser de faibles bénéfices. Je n'ignore évidemment pas cette réalité économique, mais il en existe une autre tout aussi incontestable : les investissements sont importants en période de sortie de crise. Or la mesure que nous proposons les favorise, en plus d'être connue et facile à appliquer. C'est pourquoi nous devons la prendre.
La robotisation et la numérisation de notre économie doivent s'accélérer, au bénéfice de l'emploi. Le dispositif que nous proposons est simple, connu et puissant. Nous devons l'adopter !