Rappelons tout de même ce qui a été fait pour le territoire corse grâce aux crédits d'urgence et aux crédits de relance. Les premiers ont totalisé 1,8 milliard d'euros d'aides de l'État, sous différentes formes, dont 1 milliard de prêts garantis par l'État. Quant au plan de relance, ses mesures ont fait l'objet d'une véritable appropriation de la part des entreprises corses, mais aussi des ménages et des acteurs publics.
Ainsi, en matière d'écologie, neuf bâtiments ont vu le marché de rénovation notifié et plus de 2 000 aides à la rénovation, MaPrimeRénov', ont été distribuées ; en matière de compétitivité, neuf projets industriels ont été soutenus, avec 290 accompagnements numériques dispensés ; en matière de cohésion, 1 500 contrats d'apprentissage et 205 parcours emploi compétences ont été conclus, et 900 aides versées pour l'embauche des jeunes. Il faut y ajouter les mesures nationales : plus de 60 millions d'euros territorialisés à travers la dotation de soutien à l'investissement local (DSIL) et le Conservatoire du littoral.
La Corse n'est donc oubliée ni dans le cadre des mesures d'urgence ni dans celui du plan de relance. Elle est, comme tous les territoires, au cœur de nos préoccupations.