Il s'inscrit dans le contexte de la baisse du taux de l'indemnité d'activité partielle, dont les modalités ont été précisées par deux décrets du 28 mai dernier, qui ne prend pas suffisamment en compte les spécificités ultramarines. De plus, les particularités de l'outre-mer supposent un calendrier adapté, s'agissant de la prolongation de certains dispositifs d'aide d'urgence ou de leur levée progressive.
Il est donc indispensable de prévoir un calendrier de levée progressive des aides d'urgence liées à la crise de la covid-19 qui soit spécifique à l'outre-mer, afin de ne pas compromettre la survie des entreprises à l'occasion d'une reprise d'activité, qui sera disparate selon les établissements et les destinations. Le présent amendement vise ainsi à abonder le dispositif de prise en charge du chômage partiel, afin qu'il puisse être maintenu en l'état jusqu'au mois d'octobre 2021, avant qu'on aborde la trajectoire de sortie telle que prévue pour l'hexagone à partir du 1er décembre, soit pendant la haute saison touristique, notamment aux Antilles, en Guyane et à La Réunion.