Je remercie M. le rapporteur général et M. le ministre délégué de m'avoir indiqué que la question serait véritablement abordée lors de l'examen du prochain PLF, et M. Chouat de la suivre avec nous.
Pour votre information, si le plafond d'emplois a effectivement été relevé de deux ETP dans le PLF pour 2021, ceux-ci ne correspondent pas à des emplois sur le terrain. Depuis quinze ans, l'IPEV a perdu dix postes de chercheurs sur place. Le dernier employé mis à la disposition par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) n'est resté que six mois.
Par ailleurs, la crise du covid-19 a coûté 1,5 million d'euros supplémentaires au budget de l'institut : un charter a dû être affrété pour rapatrier du personnel dont le coût s'est élevé à 300 000 euros ; des contrats ont dû être prolongés, avec un surcoût équivalant à trois ETP, pour respecter les quarantaines obligatoires qui ont eu un impact opérationnel de moins 40 % sur les personnes envoyées sur le terrain.
Les mêmes difficultés semblent se dessiner pour la campagne 2021-2022. C'est pourquoi je vous remercie à nouveau sincèrement de bien vouloir réexaminer cette question à l'occasion de la discussion du prochain PLF.