Il vise à corriger le régime mère-fille afin de lutter contre la sous-imposition des dividendes de groupes disposant de filiales dans des pays qui sont de fait des paradis fiscaux – même s'ils ne sont pas classés comme tels : la différence de taux d'impôt sur les sociétés génère un remboursement par le fisc français. L'amendement vise à revenir sur cette double défiscalisation, en remplaçant ce dispositif par un crédit d'impôt.
On va me répondre que le principe d'un taux minimal d'IS vient d'être adopté, mais sa généralisation, notamment à l'OCDE, est une perspective fort lointaine. Dans l'intervalle, il est possible de commencer à corriger la non-fiscalisation des résultats dans les pays d'origine comme dans les pays de réception des dividendes.