Cet amendement est inspiré par la situation de l'usine Bridgestone à Béthune. Chacun sait qu'à la suite d'un plan de sauvegarde de l'emploi – PSE –, qui a concerné 863 salariés, le site a fermé ses portes. Nous avons découvert à cette occasion que les repreneurs de sites fermés après un PSE – et qui menacent donc de devenir des friches industrielles, qu'ils se situent en plein centre ou à la périphérie des villes – sont assujettis à la taxe foncière dès lors qu'ils construisent sur l'existant. À l'inverse, les constructions sur des zones non artificialisées, elles, peuvent éventuellement bénéficier d'une exonération de cette taxe.
Pour remédier à cette aberration, nous proposons de donner la faculté aux collectivités d'exonérer de taxe foncière pendant deux ans les entreprises qui, dans le cadre de la création ou d'une reprise d'activité, construisent sur des terrains bâtis.