Monsieur Castellani, vous avez posé plusieurs questions, dont une au sujet de la difficulté du recours à l'avortement pendant la période de crise. Très rapidement, j'ai pris des arrêtés importants en matière d'accès à l'IVG pour tenir compte de cette situation, notamment un arrêté qui a prolongé le délai d'IVG par pilule abortive pour les jeunes femmes et qui l'a rendue possible par télémédecine du début à la fin, c'est-à-dire que la première consultation, la consultation de suivi et l'administration de l'ordonnance ont eu lieu par télémédecine de manière à éviter à des jeunes femmes parfois mineures d'être obligées de dire à leurs parents pourquoi elles allaient sortir en plein confinement. Nous avons pris une succession de décisions afin que personne ne soit gêné dans son parcours.
Je voulais répondre à Mme Obono, mais elle a quitté l'hémicycle ; vous me pardonnerez de ne pas lui répondre. Quand on pose une question, on essaie de rester pour la réponse.