Je remercie M. le ministre pour ses réponses. Le débat, initié par ma collègue Valérie Petit au nom du groupe Agir ensemble, est bienvenu. Il dépasse les regards partisans. Chacune et chacun s'interroge sur l'évaluation de l'impact des mesures que nous avons prises. Le fait, pour une fillette de six ans comme la mienne, de porter un masque toute la journée a forcément des conséquences psychologiques.
Monsieur le ministre, vous le savez, le groupe Agir ensemble a toujours soutenu les mesures courageuses que le Gouvernement et vous-mêmes avez prises. Nous sommes ici pour poser une question : quels sont les impacts psychologiques de la crise sur la santé et l'espérance de vie des Français ? Ils sont encore méconnus, il nous faut les évaluer. Nous devons nous interroger, par exemple, sur les conséquences de la hausse constatée des conduites addictives sur notre vie en commun et sur le vivre-ensemble.
Ma question porte sur la confiance future dans les vaccins. Nous avons confiné, déconfiné, il y a eu parfois des atermoiements sur tel ou tel vaccin. Les Françaises et les Français de l'étranger, qui représentent 3,5 millions de personnes, se sont entendu dire qu'ils devaient trouver des solutions locales pour se faire vacciner. Ils se sont donc fait vacciner dans leur État de résidence – je remercie tous les États qui l'ont accepté. Or le vaccin Sinopharm n'étant pas reconnu par l'Agence européenne du médicament (European Medicines Agency, EMA), ils ne sont aujourd'hui pas considérés comme étant vaccinés pour rentrer en France. Cela suscite beaucoup d'incompréhension et de colère. Monsieur le ministre, j'attends avec beaucoup d'intérêt votre réponse à ce sujet car, contrairement à nous, l'Espagne et la Grèce reconnaissent le Sinopharm comme un vaccin agréé par l'OMS.