Le Premier ministre a raison : il ne suffit pas d'acheter des lits chez Ikea pour ouvrir des places de réanimation. Oui, il faut des humains pour soigner mais, si vous ne formez pas de personnel, le serpent se mord la queue !
Comment se fait-il, dans ces conditions, que, faute de crédits, des dizaines d'aides-soignantes soit recalées dans leurs études d'infirmière ? À l'AP-HP, 440 postes sont vacants tandis que, en même temps, 120 aides-soignantes ont passé les épreuves de sélection pour intégrer une école d'infirmières sans qu'on ait l'argent nécessaire pour financer leurs études : elles ont beau avoir obtenu des notes entre 13 et 19, M. Hirsch n'a pas de ligne de crédit pour les former.