Vous avez fait état du sommet du G7 à Carbis Bay en Cornouailles britanniques. Il est vrai que c'est un événement puisque l'année dernière, le G7 sous présidence américaine n'a pas eu lieu. Ce G7 succède donc à celui de Biarritz. Ce qui a vraiment marqué ce sommet, c'est le retour du multilatéralisme en raison du retour actif des États-Unis d'Amérique avec le président Biden. Le sommet s'est aussi traduit par toute une série de décisions sur des orientations majeures, que ce soit dans le domaine du climat, de la fiscalité internationale, du numérique, de l'aide à la relance en Afrique, ou sur la préparation du Forum Génération Égalité qui se tiendra à Paris dans quelques jours.
Vous l'avez souligné, la dimension sanitaire a également été abordée avec l'affirmation de la solidarité internationale et le nécessaire constat partagé que l'immunité sera globale ou qu'elle ne sera pas. Il s'agit ainsi de faire preuve à la fois de solidarité et d'efficacité.
Quatre orientations ont été retenues par le G7. L'une, vous l'avez évoquée, à l'initiative de la France et de l'Union européenne, a conduit à ce que l'ensemble des membres du G7 s'engagent à donner 1 milliard de doses aux pays les plus démunis d'ici à 2022. C'est une opération considérable qui devrait permettre d'atteindre les objectifs que vous avez indiqués.
Par ailleurs, le G7 a exprimé la volonté d'en finir avec les barrières commerciales à l'exportation et d'aboutir sur la question du renoncement aux droits de propriété intellectuelle. C'était un point tout à fait majeur que l'Union européenne a défendu.
Enfin, le G7 s'est prononcé pour le renforcement des capacités de production de vaccins, en particulier en Afrique, sujet que vous avez évoqué.