Ma question s'adressait initialement à Mme Florence Parly, ministre des armées. En son absence et en l'absence du Premier Ministre, je la pose à M. Le Drian, ministre de l'Europe et des affaires étrangères.
La semaine dernière, le Président de la République a annoncé la fin prochaine de l'opération Barkhane. Contrairement à ce qui a pu être écrit ou dit ici ou là, il ne s'agissait que d'une demi-surprise. La transformation de l'opération Barkhane en un dispositif de coopération régionale, s'appuyant sur d'autres forces internationales, était en effet dans l'air du temps depuis plusieurs mois. En conclusion de leur rapport d'information sur l'opération Barkhane, rendu il y a deux mois, nos collègues Sereine Mauborgne et Nathalie Serre en décrivaient même le scénario.
La fin de Barkhane ne signifie donc pas la fin de l'engagement militaire français au Sahel. Le général Lecointre – auquel je rends ici hommage pour son action comme chef d'état-major des armées –