ne cache d'ailleurs pas que, selon lui, les forces françaises pourraient y rester déployées durant des années.
Si la décision semble avoir été prise sans que ses modalités précises n'aient été arrêtées, j'aimerais que vous confirmiez que non, nous ne quittons pas le Sahel, et que oui, nous continuerons d'y combattre Al-Qaïda et Daech, car il ne faudrait pas que l'annonce du chef de l'État soit utilisée comme un argument de campagne.
Il serait malvenu d'utiliser ainsi l'engagement de nos soldats, car le sujet est trop grave. Il y va de la sécurité des populations africaines, qui payent le plus lourd tribut au terrorisme. Et il y va de la sécurité de la France et de l'Europe, des Français et des Européens.