Pourtant, avec ces labels, ces productions et ces paysans engagés répondent fidèlement à l'histoire de leurs terroirs, avec un cahier des charges précis garantissant une qualité et des méthodes d'élaboration strictement respectées. C'est le cas par exemple des cinquante-quatre fromages sous appellation, du reblochon au roquefort, du maroilles au brie de Meaux, ou, pour ce qui concerne mon département, le chaource, produits – rappelons-le – sans additifs, ni colorants, ni conservateurs.
Je souhaitais poser ma question à M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, mais j'aurais également pu la poser à son collègue Jean-Michel Blanquer, car l'alimentation doit faire partie intégrante de l'éducation, ou encore à Mme Bachelot, dans la mesure où les produits de nos terroirs, avec leur histoire, leur qualité et leur diversité font aussi partie intégrante de notre patrimoine et de notre culture.