Il s'agit, derrière cela, de l'éducation civique des 717 classes de CM2 qui y participent, et même au-delà, car le Parlement des enfants a une influence sur d'autres pratiques civiques. Il faut s'en réjouir.
Le second élément tient au thème de cette année, à savoir la qualité de l'alimentation – ce qui répond en partie à la question posée tout à l'heure par M. Gérard Menuel sur l'éducation au goût, autre sujet essentiel sur lequel nous sommes mobilisés. Il y a eu des propositions splendides parmi celles des établissements finalistes ; permettez-moi de citer celle de Saint-Laurent-du-Maroni, lieu cher à mon cœur, car ces enfants de Guyane ont préconisé la systématisation des potagers dans les écoles primaires. C'est éminemment souhaitable, et nous nous sommes engagés dans cette direction.
En troisième lieu, vous nous demandez quels engagements sont pris en France par les élèves. C'est un sujet essentiel sur lequel certains pays font mieux que nous, mais nous progressons ; en effet, il n'y a pas que l'apprentissage des savoirs, lesquels sont évidemment au cœur de l'école, car il faut aussi apprendre à servir au-delà de soi-même et à s'engager dans la société. Ainsi, nous multiplions les classes de secourisme avec les pompiers, les gendarmes, les policiers et l'ensemble des acteurs institutionnels. Nous lançons aussi des initiatives allant dans le sens de l'écologie : deux ans après leur création, il y a aujourd'hui 250 000 éco-délégués. L'engagement est encouragé, y compris dans les examens ; l'engagement est au cœur de l'école.