Je vous prie tout d'abord de bien vouloir excuser l'absence de mon collègue Julien Denormandie, qui aurait aimé pouvoir vous répondre mais qui est en réunion avec ses homologues européens au Portugal. Je sais que la question de l'élevage bovin vous est chère. Vous savez aussi combien elle nous importe. L'élevage bovin constitue l'excellence de notre agriculture. Nous sommes donc mobilisés pour accompagner les efforts de structuration de la filière, l'aider à gagner en valeur ajoutée, augmenter la rémunération des éleveurs et gagner notre autonomie dans le domaine des protéines.
Croyez-le bien, nous sommes sur tous les fronts. Nous agissons d'abord sur les aides. Chacun s'accorde à dire que le système actuel ne convient pas et qu'il faut le faire évoluer. Les inégalités que vous avez évoquées dans votre question montrent bien qu'il ne fonctionne pas et que le statu quo n'est pas tenable. C'est le sens du nouveau système de calcul à l'UGB que nous mettons en place, dont les modalités font l'objet d'une concertation qui se poursuivra pendant tout le mois de juin, avec les filières d'élevage, viande comme lait, et en lien avec les chambres d'agriculture.
Dans le cadre de la future PAC et dans le plan de relance, nous nous engageons par ailleurs à doubler les aides dédiées aux protéines d'ici à 2027 et à permettre ainsi à notre élevage de gagner en autonomie et en souveraineté protéinique – selon l'expression régulièrement employée par M. Julien Denormandie.
Enfin, au-delà de la PAC, nous poursuivons le travail engagé depuis 2017 pour améliorer la rémunération des agriculteurs, notamment celle des éleveurs de bovins.