C'est la France qui, au sein de l'Union européenne, a soutenu l'idée de directive sur l'échange automatique d'informations entre les administrations fiscales. C'est la France qui a toujours été à la pointe de la dénonciation des paradis fiscaux et de la volonté d'y mettre un terme, en Europe et ailleurs. Faisons-en un motif de fierté plutôt que de divergences et de querelles entre nous !
Je souhaite répondre d'une manière un peu plus technique à notre ami Charles de Courson – qui malheureusement est parti – sur la question importante des déficits structurels.
Nous avons retenu des hypothèses de croissance très prudentes. Trop souvent – le Haut comité des finances publiques a eu maintes fois l'occasion de le critiquer – nous avons tablé sur une croissance potentielle trop haute, de 1,5 % environ, ce qui entraînait un écart important entre l'hypothèse retenue et les résultats réels. Cette fois-ci et pour tout le quinquennat, nous avons fait un choix très différent en assumant une hypothèse de croissance plus basse, de l'ordre de 1,25 %, beaucoup plus proche des évaluations des organismes internationaux ou européens.