Intervention de Edouard Philippe

Séance en hémicycle du mardi 19 décembre 2017 à 15h00
Questions au gouvernement — Mortalité routière

Edouard Philippe, Premier ministre :

… à ce que personne n'utilise le téléphone au volant, à ce que chacun renonce à boire ou à utiliser une substance addictive. Vous avez parfaitement raison. Mais nous savons – pas tant vous ou moi que les médecins, les urgentistes du Samu – qu'en tout état de cause, la vitesse est un facteur aggravant. J'ai donc indiqué en effet qu'il me semble, à titre personnel, que cette proposition mérite d'être discutée : discutée avec les élus, qui sont bien souvent les gestionnaires de ce réseau secondaire, et avec les associations, qui pour certaines d'entre elles contestent cette mesure et pour d'autres la promeuvent, parce que le sujet que vous avez évoqué, monsieur le député, est central.

Si, y compris en prenant des mesures impopulaires, nous sommes en mesure de préserver 300 vies l'année prochaine et au moins autant les années suivantes, nous nous retrouverons à la fin de ce quinquennat, monsieur le député, et nous pourrons dire que nous avons oeuvré utilement pour la collectivité.

C'est cette mesure que je soumets à la discussion, c'est cette mesure sur laquelle le Gouvernement prendra une décision au mois de janvier.

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