En effet, le calcul actuel assure déjà une AAH à taux plein à 45 % des couples. L'effort que vous demandez ne favorise donc pas ceux qui en ont le plus besoin.
Si nous déconjugalisons l'AAH, comment pourrais-je expliquer que l'État continue à verser une allocation à un couple dont le niveau de ressources est très élevé – puisqu'il n'y aurait alors plus de plafond –, alors même que j'assume de mener une politique ciblée sur ceux ayant de petits revenus et qui sont en train de bâtir un foyer ?