Il se fonde également sur l'article 48, alinéa 1, de notre règlement. Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, au moment où les Français, dégoûtés de la vie politique, penchent vers l'abstention, et alors que nous avions une occasion historique, sur tous les bancs de l'Assemblée, de voter une avancée concrète pour les personnes les plus fragiles de notre société, vous verrouillez tout ! Vous interdisez le vote, c'est-à-dire que vous brimez le droit le plus élémentaire de chaque parlementaire de se prononcer sur une mesure demandée par des centaines de milliers de Français qui souffrent ! Cela montre vraiment à quel point vous n'avez pas confiance en votre majorité et à quel point vous bafouez les droits du Parlement !
Alors que avez commencé le quinquennat en supprimant l'impôt de solidarité sur la fortune, ce qui a coûté des milliards d'euros, vous jouez maintenant les radins en refusant de dépenser quelques millions d'euros pour les personnes les plus faibles de notre pays ! C'est indécent ! Comment s'étonner, dans ces conditions, que nos compatriotes soient écœurés de la vie politique et n'aient plus confiance en rien ? Cette séance est bien triste pour notre République.