Vous vous vantez d'instaurer un bonus-malus, mais vous avez décidé de ne l'appliquer qu'en 2022, c'est-à-dire après la réforme de l'assurance chômage, qui prend effet en juillet 2021. Mais c'est d'abord à celles et ceux qui font en sorte que la précarité s'organise qu'il faut s'attaquer, au lieu de faire payer leur précarité aux précaires !
Je sais que l'objectif de faire reconnaître l'activité des intermittents dans les emplois de la restauration, de l'hôtellerie et de l'événementiel est largement partagé, puisque la présente proposition de loi s'inspire en grande partie de celle de notre collègue Jean-François Mbaye, cosignée par des députés siégeant sur tous les bancs de notre assemblée.