Je profite de ce débat pour évoquer Paris, qui constitue depuis 2019 une collectivité à statut particulier, exerçant à la fois les compétences de la commune et celles du département. Bien qu'elle redistribue aux autres collectivités une part de sa richesse, en vertu de la solidarité des territoires, beaucoup lui envient ses moyens financiers et humains considérables : plus de 50 000 fonctionnaires, un budget qui dépasse les 9 milliards d'euros. Cependant, comme ailleurs, la crise sanitaire a entraîné une diminution des recettes, notamment des droits de mutation, et l'augmentation de certaines dépenses. D'après la mairie, la crise aurait en tout coûté aux finances de la ville environ 800 millions, soit à peu près 10 % de son budget annuel.
Il se trouve que l'État est très présent dans le territoire parisien, ne serait-ce que par l'intermédiaire de la préfecture de police ou encore de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), il a donc été particulièrement sollicité à ce titre. En outre, il a versé des aides à Paris, comme à toutes les autres collectivités. J'aurais souhaité, monsieur le secrétaire d'État, que vous puissiez nous en dire davantage au sujet de ce soutien financier apporté par l'État, durant la crise, à la Ville de Paris.