Je crois sincèrement qu'il ne faut pas faire passer la Ville de Paris pour la victime expiatoire d'une politique gouvernementale. C'est sur la base de critères objectifs que des compensations ont été mises en œuvre. On peut considérer que les critères retenus sont trop durs pour les villes les plus riches – c'est-à-dire celles qui ont perdu le moins d'argent, proportionnellement à leur richesse habituelle.
Toujours est-il que nous continuons à affiner le dispositif, comme vous le savez parfaitement. Un groupe de travail réunissant la Ville de Paris et le Gouvernement permettra que soient proposées des mesures compensatoires là où se posent visiblement des problèmes. C'est le cas à Paris, mais aussi dans certaines villes de la banlieue lyonnaise. Lorsqu'il y a un petit trou dans la raquette, nous essayons de le combler avec des mesures compensatoires ; c'est ce que nous sommes en train de faire et nous le faisons avec vous.