Oui, les conditions étaient difficiles. Comme vous le savez, depuis nous avons ouvert des centres d'accueil et d'examen des situations à Bailleul, Troisvaux, Lesquin, Nedonchel et Croisilles.
Aujourd'hui, 100 000 personnes ont été refoulées aux frontières. Vous-même, monsieur le député, pourriez-vous affirmer ici qu'il était possible d'admettre ces 100 000 personnes sur notre territoire, ainsi que les 90 000 demandeurs d'asile, soit 190 000 personnes au total ? En tant qu'ancien maire aujourd'hui devenu ministre de l'intérieur, je vous le dis : c'est totalement impossible ! Nous menons donc une politique juste et efficace pour notre pays.