Le Président de la République s'est engagé sur la tenue d'un référendum. Dont acte. Nous sommes à dix mois des prochaines élections présidentielles, ce qui suscite des doutes quant à la possibilité réelle d'organiser ce référendum avant le prochain quinquennat. Enfin, le Gouvernement a jugé que cette modification de l'article 1er était prioritaire. Nous regrettons pour notre part que les tentatives de réforme institutionnelles et/ou constitutionnelles, sur des sujets tout aussi importants, n'aient pas abouti depuis 2017 : la reconnaissance du vote blanc, la différenciation territoriale, etc. Comment peut-on envisager de convoquer nos concitoyens à voter pour un référendum alors qu'hier la participation aux élections locales a été d'une faiblesse historique, comme cela a été rappelé ? Ce n'est pas en promettant ce type de réforme floue et sans impact concret pour la vie des habitants que nous ferons vivre la démocratie.
Le groupe UDI et indépendants, qui s'était majoritairement abstenu en première lecture, demeure attentif et lucide sur ces questions mais reste dubitatif et sceptique concernant ce texte.