J'ai dit que ce texte était de la pure communication. La liste des renoncements s'allonge au fur et à mesure du quinquennat : le glyphosate n'a pas été interdit, malgré la promesse du Président de la République sur Twitter ; les néonicotinoïdes ont été de nouveau autorisés ; l'État a été condamné pour inaction dans la lutte contre le changement climatique, ce qui prouve sa carence ; le service public ferroviaire est progressivement détruit ; le CETA ou Accord économique et commercial global (AECG), a été ratifié tandis que vous avez négocié plusieurs traités de libre-échange – et j'en passe.
Vous défendez ce projet de loi parce que vous êtes seuls à croire que vous êtes encore écologistes ; 110 organisations de la société civile ont pointé les carences et le manque d'ambition de ce texte, prétendument issu de la Convention citoyenne pour le climat. Le CESE et le Haut-Conseil pour le climat ont fait de même, comme les citoyens de la Convention, qui ont donné à la reprise de leurs propositions la note de 2,5 sur 10 – vous admettrez que c'est un score fort médiocre.
Le présent amendement vise à inscrire le principe de non-régression dans l'article 1er de la Constitution. Il sera le seul défendu par le groupe La France insoumise : retoqués en effet celui sur les biens communs,…