Mesdames, messieurs les députés, j'entends les arguments des uns et des autres et les différents points de vue. Je ne soupçonne personne – ni vous, ni moi – d'être dans des positions dogmatiques : j'espère que l'enjeu posé ici ne nous réduit pas à cela. Disons qu'il y a deux visions, deux compréhensions différentes.
J'ai cependant un regret, car certains, qui partagent les objectifs de ce texte, ont pu trouver qu'il ne va pas assez loin. Ils voudraient attendre que le Grand Soir soit là, les planètes alignées et le monde de la finance doté de vertu du jour au lendemain.
Le chemin que nous empruntons me fait penser à un train à crémaillère : on avance, on crante et on ne recule pas. Si nous attendons qu'un monde parfait soit là, nous n'avancerons jamais.