Ce sera un avis défavorable. Il faudrait d'abord savoir ce qu'est la vente à perte, car il n'en existe pas de définition à l'heure actuelle. Le plus important est de faire confiance aux interprofessions, qui déterminent les indicateurs des coûts de production, et de faire en sorte que, dans la relation contractuelle qui lie l'agriculteur au premier transformateur, ces coûts soient considérés comme le socle de la négociation.
C'est précisément ce que nous faisons à travers cette proposition de loi, dans laquelle nous avons introduit cette mesure par voie d'amendement. Si, aujourd'hui, les agriculteurs se félicitent des avancées du texte, nous devons continuer à mettre en valeur les indicateurs de coûts de production qui, je le rappelle, sont validés en interprofession par les agriculteurs, la transformation – c'est-à-dire les industriels de l'agroalimentaire – et la grande distribution. Je le répète, faisons-leur confiance plutôt que d'essayer de fixer un prix plancher.