Il s'agit de mieux définir la notion de prix abusivement bas, mais, je le dis avec une certaine lassitude, je sais déjà ce que vous allez me répondre. Malgré le rejet massif par la majorité de tous les amendements sur les prix plancher, sur la revente à perte, j'aimerais que vous entendiez la musique qui monte sur les bancs des groupes SOC, GDR et FI, mais aussi sur ceux du groupe Dem, par la voix de Nicolas Turquois, et sur ceux du groupe LR : je veux parler du désir de régulation, un désir que cette loi ne satisfera pas, tant elle laissera les choses dans le flou.
Comme je l'ai dit à la tribune, alors que la majorité demeure solidement accrochée au principe du libre-échange, ce que le pays appelle souterrainement de ses vœux, c'est la démondialisation. Cette volonté n'est pas née il y a un an ni même dix, elle remonte au moins à 2005, avec le Traité établissant une constitution pour l'Europe. Si on ne trouve pas le chemin politique pour l'accompagner, cela produira des heurts, des conflits et des votes qu'on ne souhaite pas.