Le rapport Papin, remis au ministère de l'agriculture, préconise que les indicateurs utilisés dans les contrats aient un caractère universel objectif et indiscutable. Et c'est bien tout l'objet de cet amendement. Il s'agit en effet de rendre les indicateurs crédibles et légitimes, de manière à se conformer à l'état d'esprit des états généraux de l'alimentation et d'établir la contractualisation sur des bases solides. Cette disposition ne nous semble pas porter atteinte à la liberté contractuelle puisque le législateur n'entraverait pas ainsi les négociations des parties prenantes : elle permettrait en revanche de donner sa peine réalité au rôle des interprofessions dans la mise en place des indicateurs.