Nous avons été plusieurs, en commission, à défendre des amendements visant à instaurer un tunnel de prix et nous avons été d'accord pour les retirer afin de faire en séance une proposition consensuelle. Il semble que nous y soyons parvenus avec cette série d'amendements identiques. L'idée, qui vient d'être rappelée par nos collègues, est que le tunnel de prix assure une stabilité minimale à certaines filières tout en leur garantissant une certaine liberté – notamment de négocier. Bien sûr, il ne nous appartient pas de préciser quelles filières seront concernées – nous avons travaillé avec celle dont on sait qu'elle l'est le plus, la filière bovine ; il y en a peut-être d'autres qu'il reviendra à un décret de préciser. Il est important de tenir compte de cette logique d'expérimentation – tant d'autres ont été lancées avec la loi EGALIM notamment – qui permet de mesurer la fonctionnalité du dispositif, de tirer des conclusions pouvant aller jusqu'à sa pérennisation. Il permet en tout cas de répondre à un problème actuel.