Il confie à l'OFPM la mission de remettre tous les trois ans au Parlement un rapport dressant un état des lieux des conditions de travail et des niveaux de rémunération au sein de la filière alimentaire. Ce rapport listerait également les propositions concrètes visant à améliorer les conditions de travail et à augmenter le niveau de rémunération des agriculteurs et des travailleurs de l'amont et de l'aval de la filière alimentaire.
Nous le savons, dans le secteur agroalimentaire, en particulier dans la grande distribution, des conditions de travail et des rémunérations indignes subsistent. Je le répète, je condamne toute approche strictement corporatiste de ces sujets, s'agissant notamment du juste prix des produits alimentaires. Tout au long de la chaîne de production, l'ensemble des travailleurs doivent être rémunérés à un niveau satisfaisant. Je suis donc choqué que l'on considère les producteurs agricoles comme un tout uniforme alors qu'ils se caractérisent par une diversité de revenus et de conditions de travail. Je regrette également que nous fassions fi, dans notre débat, des conditions de travail des salariés de l'agriculture et de l'agroalimentaire.