C'est absurde ! Voilà ce que vous avez fabriqué : un mépris qui peut se dire.
La République a de vrais ennemis, mais elle a de faux amis. Le plus grand reproche que je vous fais, c'est d'avoir galvaudé des mots, de les avoir rendus incompréhensibles. Vous ne cessez de parler de laïcité et de République, et, à cause de vous, dans les milieux populaires, ces mots magnifiques, ces mots d'émancipation sont devenus suspects. En réalité, ce projet de loi confortant le respect des principes républicains est un texte de mépris de ces principes car vous ne les connaissez pas. En voulant détourner la conversation, vous mettez à mal la République. Vous avez été sanctionnés là-dessus, dimanche dernier, et c'est une bonne nouvelle. Aujourd'hui, le peuple ne veut pas se laisser avoir par votre diversion. Pour notre part, nous continuons de défendre la laïcité et la République, que ce soit à travers les amendements que nous soutiendrons ultérieurement ou notre programme. Tout cela se réglera non seulement cette semaine, mais aussi dans douze mois.