Cet amendement vise en effet à élargir le principe de neutralité religieuse aux personnes qui participent à l'exercice d'une mission de service public même si elles n'en sont pas chargées, en créant la notion de collaborateur occasionnel du service public. Je dirai d'ailleurs qu'il s'agit plutôt de « coacteurs occasionnels du service public ».
C'est ainsi en tant que coactrice du service public que la vice-présidente de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) a été reçue et auditionnée en commission l'année dernière – vous vous souvenez sans doute de ce qui est arrivé. Elle ne venait pas en simple visite à l'Assemblée mais contribuait à l'élaboration de la loi. Dans un tel cas, les principes de laïcité et de neutralité devraient s'imposer.