Nous avons évoqué cette question à de nombreuses reprises. Si cette interdiction existe au sein de l'école, la question ne se pose pas du tout dans les mêmes termes pour l'université. Je comprends qu'on s'interroge, mais l'université accueille des adultes. Il s'agit d'un lieu d'échange des idées, qui doit être ouvert sur le monde. Si je comprends que la question se pose, je crois néanmoins – puisqu'il s'agit toujours de peser les avantages et les inconvénients des mesures que nous prenons – que le bénéfice de cette liberté est beaucoup grand que le risque couru. C'est pourquoi la commission émet un avis défavorable.