Je disais donc qu'on supprime une des libertés fondamentales : celle d'éduquer et d'instruire son propre enfant. Monsieur le ministre, je vous ai écouté et j'ai bien saisi vos raisons. Vous voulez lutter et attraper, si j'ose dire, les enfants qui subissent l'enseignement d'un islam radical. Allez donc les chercher, mais pourquoi punir et ennuyer tous les autres ? Tous les autres sont déclarés, vous le savez, tous les autres sont contrôlés. Tous les autres ! Si tel n'était pas le cas, je partagerais votre façon de faire, mais nous n'avons pas de chiffres.
Enfin, si l'école doit être la seule à éduquer nos enfants dès trois ans, alors il faut qu'elle soit parfaite. Or la violence, le harcèlement et le niveau de l'école publique sont loin d'être enviables, et bien des parents qui instruisent leurs enfants en famille leur permettent d'atteindre un meilleur niveau scolaire.