Je veux bien croire qu'il existe des cas de radicalisation ou de déviance, quelle qu'elle soit, dans le cadre de l'instruction en famille, mais cela peut aussi se retrouver ailleurs, y compris dans l'école publique.
Seuls deux tiers des enfants dont l'instruction se fait en famille sont concernés par des contrôles. Pardon si je pose une question naïve, mais pourquoi ne pas augmenter les capacités afin de pouvoir contrôler tous les enfants et procéder à des ajustements si cela s'avère nécessaire ?
Une autre question n'a pas trouvé de réponse, celle du coût supplémentaire que la mesure proposée engendrerait pour les collectivités territoriales. Qui va payer ? Le coût de la scolarisation d'enfants supplémentaires dans les collectivités territoriales est estimé à 69,6 millions d'euros. Au sein de la majorité, vous ne vous sentez peut-être pas concernés par les collectivités territoriales au vu de votre faible implantation locale, mais c'est une réalité. Qui va payer ? De même, il faut compter 6,5 millions d'euros supplémentaires pour l'allocation de rentrée scolaire (ARS). Là aussi, qui va payer ?
Monsieur le ministre, s'il s'avère que nous pouvons financer ces coûts supplémentaires, je vous demande solennellement pourquoi nous le ferions. Ne pourrions-nous pas plutôt renforcer la médecine scolaire, qui fait cruellement défaut dans certains territoires ? Pourquoi ne pas augmenter les effectifs des travailleurs sociaux au sein de nos établissements scolaires, pour accompagner justement un plus grand nombre d'enfants aux situations sociales et familiales difficiles ? Pourquoi ne pas accroître le nombre des enseignants ?
Pour vous donner un exemple concret, élue du 20