L'intervention de la rapporteure est extrêmement complète. Je souscris évidemment à chacun de ses arguments et je me garderai bien de les répéter, mais je voudrais quand même préciser plusieurs points.
Premièrement, la base de ce que nous faisons, c'est non seulement la défense de la République – c'est le sens même de ce projet de loi – mais c'est, rappelons-le parce que cela semble nécessaire, la défense des droits de l'enfant. Les deux coïncident : la République et les droits de l'enfant, ce sont les deux supports de cela. Ne faisons pas semblant de ne pas voir cet enjeu dans chacun de nos débats.
Je reviendrai sur la question des chiffres, mais s'il n'y avait qu'un seul enfant à défendre, cet enfant aurait bien entendu droit à notre protection juridique.