Il y a des choses inadmissibles qui se passent pour des enfants en France aujourd'hui et nous avons vocation à les protéger davantage. Les droits de l'enfant, c'est essentiel et c'est au cœur de ce que nous avons à faire.
Bien entendu, il y a des droits de la famille, et je voudrais dire mon respect aux familles qui nous écoutent et qui sont parfois préoccupées par ces débats. Je voudrais leur dire que, bien entendu, lorsque l'instruction en famille se passe bien, elles n'ont pas lieu d'être inquiétées. Je trouve dommage que certains discours cherchent à les inquiéter, à leur faire croire qu'elles sont ciblées alors que ça n'est pas le cas. Bien sûr qu'il y a du discernement dans ce projet de loi, et on l'entend très bien dans ce qu'a dit la rapporteure : il ne s'agit pas de supprimer l'instruction en famille en France. Il ne s'agit probablement pas, d'ailleurs, de l'interdire pour la grande majorité des cas : c'est ce que la pratique future nous montrera au cas par cas.
J'entends certains nous demander des objectifs chiffrés. Mais ce serait absurde ! Tant mieux si ça se passe bien partout : nous ne cherchons pas à empêcher quoi que ce soit. Ce que nous voulons empêcher, c'est évidemment la violation des droits de l'enfant et, ce faisant, la violation des grands principes de la République et la menace pour la République que représente l'endoctrinement d'enfants dès leur plus jeune âge.
Monsieur le député, vous aviez l'air tout à l'heure de m'accuser d'un grand crime : celui d'aimer l'école et de vouloir que les enfants aillent à l'école maternelle. J'assume complètement d'aimer l'école, l'école publique en particulier, et de vouloir que les enfants y aillent le plus tôt possible parce qu'il est complètement démontré que c'est bon pour eux. Le droit d'aller à l'école est un droit universel