Lundi, je visitais un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) : j'y ai discuté avec des parents qui n'avaient aucune notion de ce que pouvait être l'instruction en famille. Une mère m'a alors interpellé au sujet de la sécurité de son enfant ; il était trop compliqué pour elle de l'emmener à l'école et, en raison du trafic de stupéfiants dans le quartier, elle préférait l'instruire à domicile.
Ma question est simple : au-delà du projet pédagogique, ce texte ne pourrait-il prendre en compte les raisons de sécurité pour lesquelles certains enfants se trouvent dans l'impossibilité de se rendre à l'école ? Faute de réponse, je ne voterai pas pour l'article 21 tel qu'il est rédigé.